L'assurance-vie
Support d'investissement, mais pas que !
Le contrat d’assurance vie est un contrat d’épargne à moyen ou long terme, grâce auquel il est possible de capitaliser votre argent tout en mutualisant vos risques et en obtenant un rendement.
Si vous souhaitez y souscrire, voici les éléments que vous devez connaître.
Principe
Le contrat d’assurance vie est un contrat d’épargne à moyen ou long terme, grâce auquel il est possible de capitaliser votre argent tout en mutualisant vos risques et en obtenant un rendement.
Si vous souhaitez transmettre facilement votre patrimoine à vos héritiers, il vous suffit de désigner un bénéficiaire. Grâce à ce statut, un abattement forfaitaire est prévu pour alléger le montant des droits de succession de vos héritiers. Le conjoint survivant ou partenaire de PACS est exonéré des droits de succession.
Le but est de capitaliser votre argent en fonction de vos projets, jusqu’à un terme que vous choisissez, tout en bénéficiant d’un rendement selon les fonds investis. Vous bénéficiez également d’une fiscalité avantageuse selon si le retrait est effectué avant ou après 8 ans, sur des primes versées avant ou après les 70 ans du souscripteur.
Fonctionnement
La fiscalité de l'assurance vie est un domaine complexe. Elle n'est pas la même selon si le souscripteur transmet un capital à des bénéficiaires, ou qu'il puise dans son épargne pour se constituer des revenus complémentaires.
Contrairement aux idées reçues, les sommes épargnées sur un contrat d’assurance vie sont disponibles à tout moment. En revanche, selon le moment où le souscripteur fait un rachat partiel ou total, l'impact fiscal ne sera pas le même.
D'autres subtilités sont à prendre en compte : date d'ouverture du contrat, moment où les versements ont été effectués, l'âge du souscripteur. Nos conseillers vous accompagnent dans l'étude de ces paramètres afin de ne pas alourdir votre note fiscale.
Il est important de savoir que, seules les plus-values générées par le contrat sont imposées.
À qui s'adresse l'assurance vie ?
De 7 à 77 ans... Il n'y a pas d'âge pour profiter d'un contrat d'assurance-vie. Tout le monde selon sa stratégie patrimoniale peut en souscrire un, voire plusieurs. Le plus tôt est toujours le mieux, puisque pour déterminer la fiscalité applicable aux retraits, l'âge du contrat peu
Pour les mineurs
Pour les mineurs. Pour souscrire à un contrat d'assurance-vie il faut être majeur, mais parents ou grands-parents peuvent tout à fait en ouvrir un pour leurs enfants ou petits-enfants. Il sera à leur disposition à leur majorité. Une chose à savoir, et c'est l'une des qualités du contrat d'assurance-vie, pour éviter qu'ils ne dilapident tout en une seule fois, vous pouvez prévoir les modalités de versement du capital : sous forme de rente annuelle tant que durera leurs études ou sous forme de capital versé par exemple pour un tiers à leurs 18 ans, pour un autre tiers à leurs 21 ans et pour le dernier tiers à leurs 25 ans, etc.
Pour les majeurs
Pour les personnes majeures. Grâce à sa souplesse, le contrat d'assurance-vie peut servir à :
- se constituer une épargne de long terme,
- protéger son conjoint,
- préparer sa retraite ou sa succession.
Dans ces conditions, toute personne a intérêt à souscrire un, voire plusieurs contrats d'assurance-vie.
Pour les +70 ans
Pour les personnes de plus de 70 ans. Ce n'est pas parce que la fiscalité se durcit à l'égard des versements effectués après 70 ans, qu'il faut faire une croix sur l'assurance-vie ! Même après cet âge, elle conserve un intérêt : les sommes versées au décès de l'assuré sont exonérées de droits jusqu'à 30.500 euros et au-delà seuls les versements sont taxés, pas les intérêts générés par le contrat.
Quels sont les avantages ?
Transmission
C'est un outil indéniable pour la transmission d'un patrimoine. En effet, sa fiscalité allégée fait de lui le moyen le plus utilisé par les français pour léguer un patrimoine. Facilité et sécurité pour l'assurance vie : en cas de décès du souscripteur, le bénéficiaire est exonéré de droits de succession.
Non imposition
L'imposition ne sera pas appliquée si aucun retrait n'est fait sous 8 ans. Les retraits seront imposés soit au barème progressif de l'impôt, soit au choix, au prélèvement forfaitaire unique, après avoir subit un abattement forfaitaire annuel. Ce dernier est également prévu pour les retraits effectués avant et après 70 ans.